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Loi Covid : un appel au bon sens

Second courrier des lecteurs paru le 10 novembre 2021 à propos de la Loi Covid-19. A la demande de 24heures, chaque affirmation de cet texte a dû être sourcée pour être acceptée.

Le fait est que la plupart de ces informations ne sont pas ou très peu apparues dans les médias dominants en Suisse romande. Le motif bien compris est d’assurer la vaccination à ARNm d’un maximum de la population. Pourtant l’efficacité de cette technique est remise en doute par des études scientifiques dont celle citée ici.


Loi Covid : un appel au bon sens

Avec le deuxième référendum sur la loi Covid-19, les Suisses auront la possibilité de donner leur avis sur l’introduction du certificat sanitaire.

Depuis le début de la vaccination à ARNm, les connaissances scientifiques s’accumulent. L’immunité annoncée très élevée n’est pas au rendez-vous ce qui réduit d’autant l’espoir d’une immunité de groupe. En ce qui concerne la durée de l’immunité, celle-ci s’avère plus courte que prévue et elle n’empêche pas l’infection ni la transmission du virus.

Les vaccins à ARNm causent, dans de rares cas, des effets secondaires cardiaques pour les jeunes hommes au point que certains pays nordiques ont suspendu l’utilisation de celui de Moderna au moins de 30 ans. Le certificat sanitaire, dont l’objectif avoué est de pousser à la vaccination, n’est plus obligatoire dans plusieurs pays d’Europe comme l’Espagne, Le Royaume-Uni, la Norvège ou la Suède. C’est la preuve que cette mesure est davantage un choix politique qu’une mesure sanitaire faisant consensus.

A ceux qui objecteraient que l’absence du certificat se justifie pour ces pays par une couverture vaccinale suffisamment élevée, ils ignorent que la revue médicale «European Journal of Epidemiology» a publié en septembre une étude montrant que, pour 68 pays et 2947 comtés des Etats-Unis, il n’y avait pas de corrélation entre le niveau de vaccination et l’augmentation du nombre de cas Covid.

Il est temps de ramener nos autorités à la raison et je dirai non au certificat sanitaire le 28 novembre car il divise inutilement la population.

Richard Golay, ingénieur EPFL et conseiller communal, Epalinges

Plusieurs dizaines de milliers de personnes (probablement 30’000) ont manifesté pacifiquement le samedi 23 octobre 2021 à Berne contre la Loi Covid et en particulier contre le certificat sanitaire.
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Covid-19, du devoir de débattre

Ci-dessous ma contribution dans le débat sur la gestion de la crise sanitaire parue le 1er septembre dans la rubrique Courriers des lecteurs du quotidien « 24 heures ».
Mon premier texte datant de fin juillet dénonçant la censure par les médias des professionnels de la santé opposés à la politique du tout vaccinal du Conseil fédéral a été logiquement censuré, mais étrangement au nom de la « déontologie du journalisme »… Il figure en bas de page.


Covid-19 : du devoir de débattre

« A l’occasion de la mise en consultation d’une extension du certificat Covid par le Conseil fédéral, « 24 heures » ouvre le débat et donne la parole à des voix critiques du monde politique et à une association qui s’oppose au passe sanitaire. La conseillère nationale Léonore Porchet souligne que le certificat est un moyen de contrainte pour se faire vacciner mais pas une mesure épidémiologique éprouvée. Elle remet en question la vision binaire évoquée par Alain Berset pour qui la seule alternative au certificat Covid est le confinement.

Le porte-parole du Mouvement suisse pour la liberté citoyenne met en avant des mesures alternatives s’orientant sur la protection des personnes fragiles et sur le renforcement du système immunitaire de la population.

Il faut savoir que ces points de vue sont partagés par de nombreux scientifiques et médecins dans le Monde dont Richard Horton, rédacteur en chef de la prestigieuse revue médicale The Lancet. Dans un texte paru le 26 septembre 2020 intitulé “Le Covid-19 n’est pas une pandémie”, il explique que c’est l’interaction entre l’infection au virus SARS-CoV-2 et les maladies chroniques qui met pareillement en difficulté notre système hospitalier et notre société. Il défend une nouvelle approche plus efficace intégrant certaines problématiques liées aux inégalités socio-économiques plutôt que la seule recherche d’une solution purement biomédicale, vouée selon lui à l’échec.

L’actualité semble lui donner raison car depuis fin juillet il est désormais acquis que les vaccins ne sont pas aussi efficaces contre le variant Delta que ce que les experts avaient espéré. L’intérêt du certificat sanitaire est donc logiquement remis en question. Il est dès lors très important que le débat puisse se poursuive en donnant la parole également aux professionnels de la santé opposés aux mesures du Conseil fédéral, comme par exemple le Docteur Philippe Saegesser dont « 24 heures » a récemment parlé.

Richard Golay, ingénieur EPFL et conseiller communal, Epalinges


(Premier texte non-retenu par la rédaction du quotidien « 24 heures ».)

Vaccination et débat contradictoire

Dans l’édition du samedi 24 juillet, « 24 heures » se questionne sur les raisons qui font que près de la moitié des habitants de ce pays ne sont pas vaccinés contre la Covid-19.

Une hypothèse manque selon moi dans cette importante réflexion.

Peu de professionnels de la santé et d’experts osent critiquer ouvertement les décisions de nos autorités sur le choix vaccinal ou sur la gestion de la crise en général du fait souvent de leur position dans des organismes publics ou proches. Les risques pour la suite de leur carrière sont réels. Mais, il y en a néanmoins plusieurs qui se sont exprimés de manière détaillée dans des blogs ou dans des médias dits alternatifs et qui ont été largement diffusés sur les réseaux sociaux.

Le fait que leurs avis ne soient pas présents dans les médias dominants de Suisse romande, ou à de très rares exceptions près, fait qu’une partie de la population perd finalement confiance dans nos autorités et choisit de ne pas suivre leur recommandation.

S’il a pu être légitime et compréhensible de ne pas refléter le débat entre les spécialistes de la santé et d’autres experts au tout début de cette crise, cela ne peut pas se justifier éternellement. Notre société doit oser le débat contradictoire, même dans l’adversité, au nom des principes qui fondent le concept de société ouverte garantissant la liberté et les droits fondamentaux(*).

La connaissance étant faillible, la société doit laisser différents points de vue s’exprimer publiquement (concept de réfutabilité).

Richard Golay, ingénieur EPFL et conseiller communal, Epalinges

(*) Lire à ce sujet le texte du professeur de philosophie des sciences de l’Université de Lausanne, Michael Esfeld, intitulé : « La société ouverte et ses nouveaux ennemis »